Groupe de travail du 5 février 2008 sur la fusion : Déclaration de la Cgt sur les services informatiques

En ce qui concerne les services informatiques,
nous réaffirmons en préalable la nécessité du
maintien de toutes les résidences et des emplois
correspondants, l’harmonisation des régimes
indemnitaires sur le régime le plus favorable,
notamment pour les agents qui subissent de
plein fouet la polyvalence à outrance et la fin du
recours systématisé au privé.

Le recours au privé

Au-delà du discours officiel de l’administration,
désormais très classique, les documents que
vous nous avez fournis laissent apparaître des
éléments très préoccupants en matière de
recours à l’assistance extérieure.

Le recours aux sociétés de service s’est considérablement
accru depuis 2003, notamment pour
COPERNIC et HELIOS, malgré l’opposition de
la CGT et le rejet massif des personnels.

Cantonné à l’origine aux structures de développement,
ce recours à l’assistance extérieure se
développe désormais également dans les
centres d’exploitations et le concept de transfert
de compétences se limite désormais au strict
minimum.

Les structures de développement sont exclues
de fait de ce processus de transfert de compétence
et l’externalisation se développe
également sur la tierce maintenance applicative.
L’administration réaffirme sa volonté de garder
la maîtrise de son système d’information et
pour cela, elle souhaite que les grandes options
structurantes d’un projet soient réalisées en
interne, c’est notamment le cas de la définition
du cahier des charges ; il en est de même des
étapes de tests et de réception des logiciels
livrés.

En pratique, même la rédaction des cahiers des
charges fait désormais l’objet d’appels d’offres.
Loin d’assurer la maîtrise de son système d’information,
l’administration organise objectivement
une externalisation tous azimuts, afin de
soumettre son système d’information à la
logique du marché.

Si vous souhaitez une réelle maîtrise de nos
systèmes d’information, vous devez tout mettre
en oeuvre pour que ce transfert de compétence
soit réellement réalisé à tous les niveaux.

Le rejet d’un corps d’informaticien

En ce qui concerne les corps, la CGT réaffirme
la nécessité que le grade doit toujours primer sur
la qualification et qu’il ne peut donc être
question de la création d’un corps spécifique
d’informaticiens.

Cela ne s’oppose toutefois pas à la mise en
place d’un vrai plan de qualification à la
hauteur des enjeux que nous revendiquons à
destination des personnels informaticiens.
En ce qui concerne les cadres de ces structures,
les rapprochements que vous envisagez ne
manqueront pas d’avoir des conséquences sur
leur carrière ; la CGT revendique une logique de
grade et d’ancienneté dans un grade d’encadrement,
pour départager deux candidatures sur un
même poste.

Le schéma d’organisation des
structures informatiques

Les documents transmis présentent un schéma
d’organisation calqué sur des structures de
développement centralisées et des structures
d’exploitation organisées sur le modèle des
services à compétence nationale.
Cela ne doit surtout pas aboutir à une remise
en cause effective des structures existantes tant
du point de vue de l’implantation territoriale
que des fonctions.

Les structures d’assistance

L’organisation des structures d’assistance
informatique entre la DGI et la DGCP est très
différente.

L’assistance est totalement absente des
documents transmis concernant le projet de
fusion DGI-DGCP, alors même que son organisation
est déterminante pour la mise en place
des nouvelles structures.

Les deux schémas ne peuvent pas coexister -
cela explique peut être que le sujet est complètement
occulté – et nous réclamons donc
de connaître quelle est votre position en la
matière.

La CGT revendique le maintien de tous les
emplois et pour les structures d’assistance
locale, la reconnaissance des qualifications,
l’attribution d’un régime indemnitaire
correspondant, la publication des postes et
l’ouverture d’un mouvement national.

L’organisation du travail

Dans les centres d’exploitation où une
nouvelle organisation a été mise en place, la
CGT revendique un cadre national de
référence préalablement négocié avec les
organisations syndicales.

L’éditique

Enfin, en matière d’édition-finition, le rôle
que vous souhaitez faire jouer à l’usine d’éditique
de Lyon dans les années à venir est très
préoccupant également, car les chaînes de
production des CSI devront être renouvelées
dans les trois prochaines années.

Or, cette période correspond à la durée
requise pour que le futur centre d’éditique de
Lyon soit considéré comme complètement
opérationnel.

L’avenir des vingt deux ateliers d’éditionfinition
de la DGCP était déjà connu, vous
avez choisi de mettre fin à leur activité. Dès
lors, celui des sept ateliers de la DGI est clairement
posé et ces structures comportent un
nombre important d’agents qui attendent de
votre part une clarification et des réponses
précises sur leur avenir.

Paris, le 5 février 2008

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